Basée sur des technologies matérielles et logicielles sans cesse en mouvement et en mutation, la définition du terme webmaster campe au moins sur les fondements d'internet : traitement et mise en page de contenus multimedia, et publication sur internet.
Par contenus, on entend aussi bien articles (rédaction pour magazine), produits (présentation de biens marchands pour e-commerce), que formulaires, glossaires, foire aux questions, galeries...
Par multimedia, on comprend images, vidéos, sons, cartes et plans, animations, documents bureautique, 3D...
Au delà de cette notion rudimentaire renvoyant aux prémices d'Internet, il est possible de prendre en compte la dimension informatique, incluant alors la programmation et l'interfaçage avec système de gestion de bases de données.
Les notions de webdesign, d'ergonomie et de rédaction ont été ajoutées, pour tracer le profil d'un webmaster du 21ème siècle apte à produire des pages web plus interactives (basées sur des logiciels ou des scripts informatiques) mais aussi plus participatives (basées sur le traitement et l'aggrégation de bases de données relationnelles).
Face à ces différentes compétences supplémentaires qu'il est long et coûteux de maîtriser, de nombreux logiciels ont été conçus pour prendre en charge l'aspect purement technique du webmastering. On les appelle les moteurs de CMS, moteurs de blogs, moteurs de forums, moteurs de wikis... Le webmaster peut ainsi faire son choix, télécharger, installer puis paramétrer la solution retenue, sans avoir à développer et programmer les fonctionnalités requises pour le projet. Cette nouvelle dimension ou "couche" soulage donc énormément la tâche du webmaster, sans pour autant la réduire à néant. Elle produit souvent, au contraire, des effets de bord qui peuvent s'avérer dispendieux :
L'ère du webmaster freelance 3.0 passe donc par une analyse des moyens à disposer pour un type de projet en particulier. Contrairement à ce que l'on croit, les outils de masse ne conviennent que dans une très petite mesure aux besoins des projets du plus grand nombre. Mal évaluer et anticiper un projet internet peut conduire à lui apposer une solution trop restrictive ou au contraire trop large. Par exemple, conseiller à un artisan un outil de gestion CMS comme Typo3 pour réaliser son site de quelques pages était dans l'ère du temps en 2010, et a été supplanté par WordPress aujourd'hui, ce qui revient à conseiller une (belle) voiture tout-terrain à un citadin pour aller faire ses courses dans la grande surface située à 2km de chez lui : c'est démesuré. Le logiciel CMS en question est gourmand et consomme beaucoup de ressources : il occasionne en conséquence des coûts supplémentaires (ressources informatiques en puissance de calcul et en mémoire) qui ne sont pas autrement nécessaires pour satisfaire le besoin exprimé.
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